Église Saint-Médard
L’église paroissiale est dédiée à saint Médard.
Médard est né à Salency, près de Noyon, durant le règne du père de Clovis.
Médard fut sacré évêque de Vermand par Saint Rémi. Mais Vermand était la proie de pillages constants. Il déménagea alors à Noyon qui avait une grande forteresse.
Un peu plus tard, il fut aussi consacré évêque de Tournai, ce qui lui donna la responsabilité de deux sièges épiscopaux.
Médard vécu dans le Vermandois et allait souvent à Salency. Là, il inventa l’institution des Rosières. Il s’agissait de récompenser la jeune fille la plus méritante et la plus pure. Elle était alors dotée pour son mariage.
Comme Médard possédait un fief qui s’appelait “fief de la rose” et que c’est de là qu’il détachait une partie de ses revenus pour l’élue, le nom de “rosière” y aurait pris son origine. La fille touchait une bonne somme d’argent de rente plus une couronne ou un chapeau de rose. La coutume des rosières de mai se fait encore aujourd’hui à certains endroits. Elle est remplacé à Orléans par l’élection de la “Jeanne d’Arc”.
Quand il mourut, vers l’an 545, ou en 560, son corps fut transporté à Soissons.
Le tombeau de Saint-Médard fut à l’origine de la création de l’abbaye (vers 485-557). Cette fondation, acte de dévotion de Clotaire 1er envers Médard, saint évêque de Noyon, marque la volonté du roi mérovingien de Soissons de créer son propre sanctuaire familial, lieu de culte et sépulture royal où lui-même et son fils, Sigebert, se firent ensevelir.
L’église est donc dédié à un Saint “régional” et on peut imaginer qu’il y a eu un lien avec l’abbaye Saint Médard à Soissons.