Église Saint-Pierre et Saint-Jacques
Elle date du XVIe siècle, bâtie sur une terrain qui appartenait autrefois à la commanderie de Fontaine. Construite en pierres d’appareil et briques sur un solin de grès, elle fut remaniée à de nombreuses reprises au XIXe et XXe siècles puis entre 2004 et 2007.
La nef, longue de quatre travées avec bas-côtés, est plus basse que le chœur. Celui-ci avait perdu ses beaux vitraux du XVIe attribués aux « Le Prince », mais ils ont été reproduits à l’identique lors de la dernière rénovation.
On déplore le vol en 1999 d’une magnifique statue en bois du XVIe siècle représentant « Saint Pierre assis sur son trône » qui était classée monument historique.
Réfection de l’église
De 2004 à 2007 ont été effectués d’importants travaux de rénovation de l’église :
les toitures, le clocher et son coq, l’ensemble des voûtes, la pose de vitraux, le changement de nombreuses pierres de taille, sans oublier le raccordement au réseau électrique local qui a permis l’installation de l’éclairage donnant un souffle nouveau aux cérémonies religieuses.
Le samedi 20 novembre a eu lieu la cérémonie de bénédiction du coq par Monsieur l’Abbé Palette, curé de la paroisse, en présence de Monsieur Bertrand Pamart, maire, accompagné de ses conseillers et des habitants de la commune. Puis il fut procédé à la montée du coq rutilant et rajeuni, bien que portant encore les traces de plombs voire de balles, souvenirs des ardeurs de quelques chasseurs du coin.
L’inauguration officielle de l’édifice après travaux a eu lieu le samedi 15 septembre 2007 en présence de Monsieur Daniel Rouhier, sous-préfet de Clermont, de Monsieur Olivier Dassault, député, de Messieurs Alain Vasselle et André Vantomme, sénateurs, Monsieur Yves Rome, président du Conseil Général, Monsieur Patrice Fontaine, conseiller général et régional, Monsieur Jean Bernard, président de la communauté de communes, Monsieur Rémi Hublier, vicaire général, Monsieur l’abbé Loïc Corlay, curé de la paroisse et de très nombreux habitants de Welles-Pérennes et des environs.
Le clocher et ses cloches
Le clocher du XVIIIe siècle, en charpente couverte d’ardoises, se trouve à l’ouest sur un porche restauré au XIXe siècle. Selon les écrits des historiens « J.B.Martinval » et Louis Graves », il renfermait une cloche nommée « Louise-Marie Anne », bénite en 1791 par l’abbé Adrien Capronnier, curé de Welles.
Actuellement, le clocher possède trois cloches et l’on ne sait ce qu’est devenue celle citée précédemment malgré de nombreuses recherches.
Voici le descriptif détaillé des trois cloches :
- La plus grande nommée « Raymonde Eugénie Marguerite Gabrielle Marie » par Madame Marie-Antoinette Raymonde de Beauvais, sa marraine et Monsieur Boulard Ernest Louyer de Vaucelles, propriétaire à Welles, son parrain
- La seconde nommée « Marie-Caroline Françoise Alexandrine » par Madame Marie-Caroline Pinta, veuve de Monsieur Gagniage, sa marraine et Monsieur Jean-François Séverin Doré, trésorier de la fabrique, son parrain
- La troisième a été fondue à la générosité de Monsieur Jean Allicant, de Monsieur Rémi Mortier, Monsieur Charles Levêque ; nommée « Marie Julia Augustine Fortunée » par Mademoiselle Marie-Caroline Julia Levêque, sa marraine et Monsieur Auguste Fortuné Mortier, son parrain.
Elles ont été bénites le 23 juin 1872 par Monsieur Millière, Vicaire général et Monseigneur Gignoux, évêque de Beauvais ; Monsieur Fournier étant curé et Monsieur Caron étant maire.
Les références du fondeur étaient les suivantes :
CAVILLIERS
AMIENS
DECOLL et DAPERON
Les fonts-baptismaux hexagonaux, en pierre, sont du XVe siècle
Au nord du chœur, l’ancienne chapelle seigneuriale a été transformée en sacristie
Le cimetière triangulaire qui entoure l’église s’ouvre par trois portes vers les lieux principaux à desservir: Welles, Pérennes et Harissart. On y trouve encore d’intéressantes tombes anciennes des XVIII et XIXe siècles dont celle de la famille des notables de Welles.
L’école se trouvait autrefois dans l’enclos du cimetière, elle a été démolie à la fin du XIXe siècle. L’instituteur d’alors, Monsieur Deflers, demanda qu’à sa mort (en 1900), il soit enterré à l’endroit où se trouvait son bureau ; ce qui fut fait.
À quelques dizaines de mètres de l’église, s’élève un calvaire dont la base en pierre (XVIe siècle) est décorée de têtes de mort et dont la croix (XIXe siècle) est en fer forgé.